Tous les salariés et travailleurs indépendants ont la possibilité de souscrire un contrat d'assurance qui les protège en cas de perte de salaire. Cette option est intéressante pour compléter l'indemnisation versée par la sécurité sociale et maintenir son niveau de vie habituel.

Un soutien financier bien conçu

Si un travailleur salarié se retrouve contraint de quitter son emploi le temps de se soigner pendant une maladie ou après un accident, il touche une indemnité de la sécurité sociale. Cette somme correspond à la moitié de son salaire brut et ne peut donc suffire à couvrir ses dépenses usuelles. Une assurance spécifique est donc prévue afin de compenser ce déséquilibre financier. En cliquant sur www.territoria-mutuelle.fr, vous pouvez vous renseigner sur les prestations fournies par une telle garantie. En ce qui concerne les personnes qui travaillent à leur propre compte, une mesure fiscale spécifique est prévue. Les indépendants peuvent en effet déduire les mensualités d'une assurance maintien de salaire garanti de leur revenu imposable. Il s'agit d'une disposition prévue dans le cadre de la loi Madelin. Les salariés du secteur privé sont soumis à un délai de carence (laps de temps durant lequel ils ne touchent pas de dédommagement de la sécurité sociale au début de leur arrêt de travail) qui s'étend à trois jours. Les fonctionnaires étaient plus avantagés à cet égard puisqu'ils pouvaient être indemnisés dès le deuxième jour mais cette journée d'écart n'est plus en vigueur depuis le 1er juillet 2018.

Un calcul précis de l'indemnité

Le dédommagement que perçoivent les salariés correspond à 50 % de leur paie mensuelle brute. Ce montant atteint parfois 66 % : il faut pour cela que le travailleur concerné ait au minimum trois enfants à charge. Le 1er janvier 2020, cette compensation ne peut plus s'élever au-delà de 45,55 euros par jour. Depuis le 1er juillet 2020, la hausse de l'indemnité quotidienne accordée aux parents ayant à charge trois enfants minimum valide au trente-et-unième jour de l'arrêt maladie n'a plus cours. L'indemnité versée aux salariés durant les congés maladies concerne toutes les journées de cette période, jours fériés et dimanches compris. En raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, le délai de carence ne s'applique plus depuis le 11 mai 2020. Ce changement concerne toutes les catégories de salariés, employés dans le secteur public ou privé. Ils peuvent sans distinction faire une demande de maintien de salaire garanti afin de combiner la compensation de la sécurité sociale à un revenu complémentaire. Les travailleurs peuvent faire ce choix de manière individuelle, pour une protection sur mesure. Pour leur part, les employeurs ont souvent recours à la prévoyance pour protéger leurs salariés.

Combien de formules à disposition ?

Les futurs souscripteurs d'une assurance maintien de salaire ont le choix entre deux principales options auxquelles s'ajoute une troisième possibilité. Une indemnité forfaitaire est envisageable sous la forme d'une compensation journalière. Son montant est décidé lorsque l'assuré finalise les modalités de son contrat. Il n'est pas tenu de faire la preuve de sa perte de revenus. Il touchera une somme fixe, plus ou moins avantageuse en fonction de ses cotisations. Ce dédommagement peut être cumulé à la réparation versée par la sécurité sociale et, le cas échéant, au revenu venant de l'employeur. La deuxième solution se présente comme une compensation indemnitaire, un peu comme celle de la sécurité sociale. En plus de ces deux possibilités, les potentiels assurés peuvent choisir l'indemnité pondérée. Il s'agit d'un revenu calculé d'une façon particulière. Le montant des salaires perçus au cours des deux ou trois ans précédant le congé maladie sert de base pour établir la somme que touchera le travailleur. Dans les autres cas, l'assiette dont l'assureur tient compte est la moyenne de la dernière année de salaire. Ces trois options sont à comparer avec la plus grande attention.

Bien choisir la meilleure assurance

La franchise est un critère d'importance auquel il faut attacher beaucoup d'intérêt. Ce terme désigne en l'occurrence le temps durant lequel le maintien de salaire garanti entre en vigueur. Ce délai, au mieux, se limite à trois jours maximum. Il est variable selon le taux de l'indemnisation. Les futurs souscripteurs ont donc tout intérêt à mettre en balance divers types de contrats. Dans le cadre d'une I.T.T. (incapacité temporaire de travail), le temps durant lequel le salarié en arrêt touche une compensation doit être examiné « à la loupe ». L'idéal est d'opter pour une durée de trois ans. Ainsi un salarié qui se retrouve dans l'impossibilité de reprendre son poste après cette limite peut toucher une rente d'invalidité. Le futur assuré a aussi tout intérêt à vérifier les conditions d'exclusion du contrat, par exemple la pratique de sports périlleux ou certaines pathologies. Une couverture souscrite à titre individuel est un bon moyen de profiter d'une protection sur mesure en tant que salarié, y compris sans ancienneté dans son emploi. Dans le cadre d'une prévoyance d'entreprise, un an de travail au sein de la société est nécessaire.